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ACCES /GEOGRAPHIE


L'île dispose de son aérodrome.Aéroport Ravoraha code SMS desservi par Air Madagascar A340-300 ou Boeing 737-800 et sa filiale Tsaradia ATR 72-500 ou 600,au départ de St Denis de la Réunion, Antanarivo (la Capitale) et Tamatave.
Elle est aussi accessible par voie maritime à partir de Soanierana Ivongo avec la compagnie Cap Sainte Marie
ou à partir de la plage de Mahambo-Ambany (89 km au nord de Toamasina) par le bâtiment El Condor.
ILE SAINTE MARIE : NOSY BOHARA

Au nord de Soanierana Ivongo, une longue avancée basse et sablonneuse de la côte de Madagascar en direction de l'est se termine par la pointe Antsiraka: l'Ile Sainte Marie n'est plus qu'à une distance de 3 miles (5km) de la Grande Terre.
De forme très allongée, elle mesure 49 km de long sur 5 km de large, avec une orientation sud-sud-ouest/nord-nord-est. Au sud, l'île aux Nattes (2,5 km sur 1,5 km) est séparée de l'île Sainte-Marie par un bras de mer d'environ 200 m de large. Un lagon entoure ces deux îles.
L'île est relativement élevée : sur sa partie centrale se dresse un prolongement montagneux (altitude maximale 121 m). D'importantes plaines se regroupent sur les parties nord et sud ainsi que dans l'est. Les types de sol varient : ferrallitiques au centre et sablonneux sur les côtes, à faible fertilité, convenant au cocotier et à l'arbre à pain. Le sable blanc est d'origine marine : il provient du récif corallien frangeant débordant, étroit sur la côte ouest mais s'étendant jusqu'à près de 1,5 miles vers l'est et le sud sur la côte orientale.
Le village principal est Ambodifotatra, à environ 10 km du sud de l'île. L'Aérodrome de Sainte Marie est situé à la pointe sud de l'île.
L'île est au voisinage d'anses et de baies remarquables. Les célèbres baies d'Antogily et de Tataingo ont été des repaires de pirates des mers du Sud, l'activité des flibustiers et forbans y connaissant une croissance à l'époque classique entre 1620 et 1680.
HISTOIRE LEGENDAIRE
Vers 1506, des navigateurs portugais découvrirent l'île, le jour de l’Assomption, tout en échappant à un naufrage, et nommèrent l'endroit en l'honneur de la Vierge :
« Santa-Maria »
Un ancien repaire de pirates (1685-1726)
Non loin des voies maritimes où transitaient des navires revenant des Indes les cales débordantes de richesses, pourvue de baies et de criques protégées des tempêtes et abondant en fruits et en eau douce, Sainte-Marie devint une base populaire pour les pirates au long cours du XVIIe au XVIIIe siècles.
Pendant deux siècles, l'île a été le repaire des brigands des mers. Au XVIIIe siècle, dit-on, plus de mille corsaires y résidaient. Les épaves de leurs navires gisent au large d'Ambodifotatra, la capitale de Sainte-Marie. Aujourd'hui, plus de corsaires : ici, on goûte à la paix, près du grand voisin, Madagascar.
L'île aux Forbans, située au cœur de la baie d'Ambodifotatra, verra séjourner des figures légendaires de la piraterie telles que : John Avery, Christophe Condent, Thomas Tew, William Kidd, et Olivier Le Vasseur.
Beaucoup d'entre eux feront souche. De nombreux vestiges de cette histoire subsistent à Sainte-Marie. Par exemple, dans la baie des Forbans gisent encore d'authentiques vaisseaux pirates, à quelques mètres de fond.
Présence française (1750-1960)
À la suite du mariage entre la reine Betty — Bétia,
la fille du Roi Ratsimilaho — et le caporal La Bigorne,
l'île Sainte- Marie est cédée à la France.
L'acte est signé le 30 juillet 1750.
Un statut particulier (1960-1972)
Lors de l'Indépendance, compte tenu des facteurs historiques, un accord particulier sur l'état des personnes originaires de l'ile Sainte-Marie a été signé. Ils deviennent des nationaux malgaches mais, par un privilège spécial, sont admis à exercer sur le territoire de la République Française les droits attachés à la qualité de citoyens français. Ce privilège prendra fin en 1972.


DOCUMENTAIRE MYSTÈRE INÉDIT 2017 . Les pirates de Sainte-Marie
PEUPLE MALGACHE
Les Malgaches (ou en malgache, malagasy) sont un peuple austronésien, parlant le malgache, la plus occidentale des langues malayo-polynésiennes.
Ils sont divisés en deux sous-groupes : les habitants des « hauts plateaux » Mérinas, Sihanaka, Betsileos des plateaux du centre de Madagascar autour d'Antananarivo, d'Alaotra et de Fianarantsoa ; et les « côtiers » partout ailleurs à Madagascar.
Alors que les habitants des « hauts plateaux » descendent de migrants austronésiens originaires de Bornéo.
les « côtiers », descendent de migrants est-Africains qui ont établi des royaumes tout au long des côtes.
Dès le milieu du premier millénaire jusqu'à 1600 environ les Vazimba de l'intérieur autant que les Vezo des côtes accueillirent de nouveaux immigrants moyen-orientaux (Perses Shirazi, Arabes Omanites, Juifs arabisés), africains (Bantous) et orientaux (Indiens Gujarati, Malais, Javanais, Bugis et Orang Laut) voire européens (Portugais) qui s'intégrèrent et s'acculturèrent à la société Vezo et Vazimba, souvent par alliance matrimoniale.

Les Saint Mariens sont réputés pour leur sourire et le sens de l'accueil, ils vivent essentiellement de l'agriculture, de la pêche et du tourisme, en respect de leur environnement. Il fait bon vivre à Sainte Marie en toute quiétude.